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1. - Introduction à la consanguinité et à la sélection :
La consanguinité est souvent vue comme une chose effrayante ! Tout de suite, elle est associée aux mariages consanguins entre membres de familles royales ou à l'endogamie telle qu'elle fut pratiquée dans les petits villages reculés avant le XX° siècle.
Avant de vous faire un avis tranché sur cette notion, entrons dans le sujet et considérons ce qu'elle est — dans les faits — chez les animaux.
Croyez-vous un seul instant que l'Homme a créé des races — dans bien des espèces — sans y recourir ?
La sélection pratiquée chez les animaux de race passe nécessairement - à un moment ou un autre - par l'utilisation de la consanguinité.
Elle n'est n'est certainement pas à mettre en parallèle avec l'eugénisme— de sinistre mémoire ! — qui fut envisagé par quelques "pseudo visionnaires"— dans les faits — de "dangereux psychopathes" !
Un animal est un animal — et malgré tout l'amour que vous lui porterez ! — il ne sera jamais votre enfant, votre "petit dernier"...
Par conséquent, la consanguinité chez le chat n'est pas à envisager sous un angle anthropomorphique !
Il n'y faut voir aucune vision symbolique, spirituelle ou autres concepts du même acabit qui gouvernent uniquement les sensibilités de l'Homme sur son propre mode de vie et selon sa propre échelle des valeurs...
La tendance est à dénoncer le spécisme ; balivernes !
La vie d'un Humain est-elle à mettre en parallèle avec celle du ver solitaire qui "squatte" ses intestins ?
L'anthropomorphisme est souvent désarmant mais parfois amusant...
La castration d'un chat mâle — nécessaire pour qu'il puisse vivre en intérieur sans "refaire la décoration" — est souvent mal vécue par les hommes au nom de l'anthropomorphisme !
"Keep cool men", ce sont les testicules du chat que l'on enlève ; pas les vôtres !
Donc maintenant que l'on a "appelé un chat un chat", cette démonstration va pouvoir enfin débuter !
Concernant les testicules, "no rush, no panic", on va bientôt aborder leur contenu...
2. - Bases de la consanguinité :
La consanguinité a pour but de "fixer" certaines qualités.
Son revers est qu'elle peut — de la même façon — "fixer" certains défauts ; l'éleveur qui la pratique doit donc être vigilant et la pratiquer en connaissance de cause...
En Russie, la plupart des éleveurs la pratiquent régulièrement à des niveaux très variables alors qu'en
France la plupart des éleveurs "fuient" la consanguinité pour la simple et bonne raison qu'ils ne maîtrisent pas les lignées sur lesquelles ils élèvent.
Si beaucoup d'éleveurs français "fuient" la consanguinité, c'est pour deux raisons majeures :
Premièrement, contrairement à l'élevage canin, la consanguinité implique d'avoir "du recul" sur les lignées
sur lesquelles on élève, et cela n'est pas toujours aisé contrairement aux lignées de chiens sélectionnées pour la plupart depuis le milieu du XIX° siècle !
Chez les races de chats reconnues depuis des lustres, c'est plus facile également que sur une race récemment reconnue comme le Chat Sibérien. Mais c'est justement la consanguinité qui "stabilise une race" qui en est encore "relativement" à ses débuts ! Et les "pionniers" de l'élevage du Chat Sibérien en Russie ne s'en sont pas privés !
Deuxièmement, la pratique de la consanguinité nécessite de « travailler ses papiers », ce qui signifie en jargon d'éleveur de « passer des heures à étudier les pedigrees » de ses chats reproducteurs, étudier les ascendants et collatéraux aussi loin que possible.
Un pedigree officiel ne mentionne que les 4 premières générations d'ascendance du chat et beaucoup d'éleveurs s'en contentent...
Prétendre élever avec si peu de recul au niveau de l'ascendance de ses chats est aussi inepte que de vouloir conduire sa voiture par temps de brouillard dense à 130 Km/heure sur autoroute sans pouvoir voir à plus de 20 mètres de son pare-chocs avant... Gare aux glissières de sécurité !
Ceux qui pensent qu'adopter un chat dans un refuge est une échappatoire au risque d'avoir un "chat consanguin" ont tort ! Les « chats de gouttière » sont fréquemment plus consanguins que bien des chats d'élevage...
Dans la nature, les accouplements entre père et fille, mère et fils, frère et sœur sont bien plus fréquents que vous ne pouvez l'imaginer...
2. - Pratique de la consanguinité :
La consanguinité a présidé à toutes les créations de races chez les chevaux, chiens et chats...
Il est vrai que la sélection est d'avantage visible chez le chien que chez le chat ; un Chihuahua ressemble moins à un Dogue Allemand qu'un Persan ne ressemble à un Siamois !
Le Chat Sibérien n'est effectivement reconnu comme race au niveau international que depuis
la fin des années 1990. Il n'est donc pas rare de trouver des « fondateurs » dans les pedigrees. Ce sont des chats qui ont été reconnus comme ayant toutes les caractéristiques de la race mais dont l'ascendance est inconnue.
Mais pour d'avantage d'informations sur ce sujet précis, consultez la page consacrée à la race sur ce site.
Pour en revenir à la consanguinité, elle s'est beaucoup pratiquée lors de la reconnaissance officielle de la race pour « éprouver » les qualités des fondateurs et « fixer » les caractéristiques de la race.
Si on prend pour exemple
Wr.Ch.(WCF) Whiskas Assolada né le 28 mars 1999 en Russie (voir sa photographie), son pedigree est consanguin. Le voici sur 3 générations : |
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Comme vous pouvez le constater, il a 3 fois le même arrière grand-père (un fondateur !) et 2 fois la même arrière grand'mère ! Dans les faits,
il est issu d'un mariage entre cousins germains, son grand-père paternel étant le frère de sa grand'mère maternelle...
...et son père est issu d'un mariage demi-frère / demi-sœur...
Il était un chat magnifique et est présent aux pedigrees de nombre de chats de la chatterie des Deux Helpes ! Et de nombreux chats à travers le Monde qui se sont illustrés dans les expositions félines !
Si on considère les chats de la Chatterie des Deux Helpes :
Giddy de Laf 70559 :
n'est pas sa descendante.
Felis Loane's Gorno-Altaïsk :
est 1 fois sa descendante à la 5° génération.
Ch. Gaberic's Ganache, Gaberic's Housard et Iekaterina des Deux Helpes :
sont 1 fois ses descendants à la 6° génération.
Iadwyga du Royaume Enneigé :
est 4 fois sa descendante à la 7° génération,
est 4 fois sa descendante à la 8° génération,
est 1 fois sa descendante à la 9° génération.
Siergiej Golden Syberia :
est 1 fois son descendant à la 3° génération,
est 1 fois son descendant à la 5° génération.
Zharkiy Poceluy Iz Tsarstva Zimy :
est 1 fois son descendant à la 5° génération,
est 2 fois son descendant à la 6° génération,
est 1 fois son descendant à la 8° génération.
Lalha-Mazalfa des Deux Helpes :
est 1 fois sa descendante à la 6° génération,
est 1 fois sa descendante à la 7° génération.
Laimė Rasos Gentis :
est 1 fois sa descendante à la 7° génération.
Vanilla Sky Hanna :
est 1 fois sa descendante à la 6° génération,
est 1 fois sa descendante à la 7° génération.
Miss Moneypenny des Deux Helpes :
est 1 fois sa descendante à la 4° génération,
est 1 fois sa descendante à la 6° génération,
est 4 fois sa descendante à la 8° génération,
est 4 fois sa descendante à la 9° génération,
est 1 fois sa descendante à la 10° génération.
Dans la liste de des chats de la Chatterie des Deux Helpes ci-dessus, vous imaginez sans doute que l'on atteint des taux de consanguinité très élevés... Il n'en est rien ! Et nous y reviendrons plus loin dans cette démonstration...
Si l'on considère le mode de transmission des gènes, chaque individu ne reçoit que la moitié du patrimoine génétique de chacun de ses parents car il faut compter avec la "méiose" !
4. - Statistiques appliquées à la consanguinité :
Toujours pour la faire courte, si vous maîtrisez la table de division par 2, vous allez voir que c'est fort simple :
les
parents apportent 50 % des gènes exprimés chez leurs descendants,
les grands-parents - donc la 2° génération - apportent statistiquement 25 %,
les arrière grands-parents - donc la 3° génération - apportent statistiquement 12,5 %,
chaque ascendant de la 4° génération apporte statistiquement 6,25 %,
chaque ascendant de la 5° génération apporte statistiquement 3,125 %,
chaque ascendant de la 6° génération apporte statistiquement 1,5625 %,
chaque ascendant de la 7° génération apporte statistiquement 0,78125 %,
chaque ascendant de la 8° génération apporte statistiquement 0,390625 %,
chaque ascendant de la 9° génération apporte statistiquement 0,1953125 %,
et ainsi de suite...
Le taux - ou coefficient - de consanguinité se calcule différemment car les chiffres ci-dessus sont statistiques. En effet, si vous avez nécessairement 50 % du patrimoine génétique de votre père et 50 % du patrimoine génétique de votre mère, il est absolument impossible de dire quel pourcentage vous avez reçu de chacun de vos grands-parents ! Donc ce qui n'est pas possible à 2° génération l'est encore moins pour les générations plus éloignées !
5. - Le taux - ou coefficient - de consanguinité.
Le taux - ou coefficient - de consanguinité s'exprime en pourcentage. Il est codifié selon le mode de calcul dit "C.O.I." (Coefficient Of Inbreeding) que les personnes qui évoluent dans le "monde du chat" connaissent s'ils ont déjà visité le site PawPeds ! ...et peut-être lu - sur ce même site la page consacrée à ce sujet !
Je n'utilise pas ce site pour mes calculs - j'ai ma propre base de données pour cela - mais les résultats sont bien plus fiables !
Prenons pour premier exemple le chat Siergiej Golden Syberia, qui est le plus proche parents du Wr.Ch.(WCF) Whiskas Assolada présent dans la Chatterie des Deux Helpes.
Il est à la fois son arrière petit fils et son arrière arrière arrière petit-fils, mais dans les faits il n'y a aucun impact de consanguinité de « notre ancêtre » sur Siergiej puisqu'il en descend les deux fois par sa mère...
Et que pour qu'il y ait consanguinité sur un ancêtre, il faut que « notre ancêtre » soit présent dans l'ascendance du père et dans l'ascendance de la mère... Un calcul dans ce cas de figure ne serait qu'une sorte de « formule rhétorique » puisque dans les faits la méiose a « remis les compteurs à zéro » !
Prenons pour second exemple la chatte Iadwyga du Royaume Enneigé qui a le plus de fois dans son ascendance « notre ancêtre », soit 9 fois : 4 fois à la 7° génération, 4 fois à la 8° génération et 1 fois à la 9° génération...
Il y a consanguinité dans ce cas sur « notre ancêtre » car elle en descend :
1 fois à la 7° génération par son père,
3 fois à la 7° génération, 4 fois à la 8° génération et 1 fois à la 9° génération par sa mère.
Je me contenterais d'appliquer la formule qui m'amène au résultat... Pour ceux qui aiment les formules mathématiques alambiquées, je leur conseille la lecture d'une page consacreé aux chiens (voir le site) et d'une page consacreé aux rats (voir le site) consacré au calcul du taux de consanguinité. Tout est identique chez les mammifères, exception faite du nombre de paires de chromosomes.
La consanguinité induite par "notre ancêtre" sur Iadwyga du Royaume Enneigé se calcule ainsi :
[(1/2)(7+7+1) x 3] + [(1/2)(7+8+1) x 4] + (1/2)(7+9+1)
= [(1/2)15x 3] + [(1/2)16x 4] + (1/2)17
= 4/32768 + 3/65536 + 1/131072
= (16+6+1)/131072
= 23/131072
=
0.0001754760742187
= 0.01754760742187 %
Pas vraiment de quoi parler d'une consanguinité débridée sur « notre ancêtre » ; moins de 0,02 % !
J'ai juste envie de dire "tout ça pour ça...
En deçà de 2 %, on ne peut pas vraiment parler de consanguinité sur "notre ancêtre" !
Le taux de consanguinité de "Iadwyga" sur l'ensemble de son pedigree est de 1,01 % ! "Pas de quoi fouetter un chat" ! La présence d'un ancêtre, même à de multiples reprises, à des générations éloignées, ne génère absolument pas ce que les non-initiés peuvent imaginer.
6. - Le « cas » de Zharkiy Poceluy Iz Tsarstva Zimy :
J'ai fait le choix d'acquérir début janvier 2016 en Russie un chat avec un pedigree très consanguin ; ses parents sont l'un et l'autre issus en première génération de Wr.Ch.(WCF) Jurai Denvel (voir la photographie).
Zharkiy Poceluy Iz Tsarstva Zimy est donc issu d'un mariage demi-frère / demi-sœur...
Il « affiche au compteur » un taux de consanguinité de 16,77 % quand « notre ancêtre »,
Wr.Ch.(WCF) Whiskas Assolada,« affiche au compteur » un taux de consanguinité de 9,38 % ! |
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L'acquisition de Zharkiy Poceluy Iz Tsarstva Zimy a été réalisée en toute connaissance de cause ! Le but étant d'acquérir un étalon qui transmettrait au mieux ses qualités puisque ayant un certain nombre d'allèles en double exemplaire !
En outre la Chatterie des Deux Helpes n'avait aucune chatte - ni d'ailleurs aucun étalon dont je pourrais conserver une fille - qui soit sur ces mêmes origines.
En effet, les liens de parenté les plus proches de "Zharkiy" avec mes autres chats sont très éloignés.
Voici ce que donneraient - en taux de consanguinité - l'accouplement de "Zharkiy" et de chacune des chattes de la Chatterie des Deux Helpes : |
"Zharkiy" x Giddy de Laf 70559 = 0,17 %
"Zharkiy" x Ch. Gaberic's Ganache = 0,69 %
"Zharkiy" x Felis Loane's Gorno-Altaïsk = 1,68 %
"Zharkiy" x Iekaterina des Deux Helpes = 0,93 %
"Zharkiy" x Iadwyga du Royaume Enneigé = 1,66 %
"Zharkiy" x Lalha-Mazalfa des Deux Helpes = 1,19 %
"Zharkiy" x Laimė Rasos Gentis = 2,52 %
"Zharkiy" x Vanilla Sky Hanna = 1,08 %
"Zharkiy" x Miss Moneypenny des Deux Helpes = 2,45 %
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Nous en revenons donc à ce qui a été exposé plus haut, les taux de consanguinité ne s'additionnent pas tant que les parents ne sont pas issus des mêmes lignées !
Ainsi une portée née de Zharkiy - qui je le rappelle, est issu d'un accouplement demi-frère / demi-sœur avec un taux de consanguinité propre de 16,77 % - et de "Giddy" - qui est issue d'un accouplement grand-père / petite-fille et a taux de consanguinité propre de 12,5 % - donne une portée avec un taux de consanguinité de 0,17 % !
Toujours "Pas de quoi fouetter un chat" !
7. - Données chiffrées à propos des chats de la Chatterie des Deux Helpes:
Pour que la transparence soit totale, voici les taux de consanguinité des reproducteurs de la Chatterie des Deux Helpes :
Zharkiy Poceluy Iz Tsarstva Zimy a — donc ! — un taux de consanguinité de 16,77 %
Giddy de Laf 70559 a - donc ! - un taux de consanguinité de 15,5 %
Laimė Rasos Gentis a un taux de consanguinité de 5,22 %
Vanilla Sky Hanna a un taux de consanguinité de 2,44 %
Miss Moneypenny des Deux Helpes = 2,27 %
Ch. Gaberic's Ganache et Gaberic's Housard ont un taux de consanguinité de 1,02 %
Iadwyga du Royaume Enneigé a un taux de consanguinité de 1,01 %
Siergiej Golden Syberia a un taux de consanguinité de 0,83 %
Felis Loane's Gorno-Altaïsk a un taux de consanguinité de 0,81 %
Lalha-Mazalfa des Deux Helpes a un taux de consanguinité de 0,65 %
Iekaterina des Deux Helpes a un taux de consanguinité de 0,13 %
Pour que la transparence soit totale, voici les taux de consanguinité des portées nées à la Chatterie des Deux Helpes :
Portée née le 09/03/2013 par Felis Loane's Gipsy hors Giddy de Laf 70559 = 0,13 %
Portée née le 24/07/2013 par Gaberic's Housard hors Felis Loane's Gorno-Altaïsk = 0,65 %
Portée née le 15/02/2014 par Gaberic's Housard hors Giddy de Laf 70559 = 0,21 %
Portée née le 22/07/2014 par Gaberic's Housard hors Iekaterina des Deux Helpes = 0,43 %
Portée née le 13/02/2015 par Siergiej Golden Syberia hors Ch. Gaberic's Ganache = 2,12 %
Portée née le 02/03/2015 par Siergiej Golden Syberia hors Iadwyga du Royaume Enneigé = 2,23 %
Portée née le 27/04/2015 par Gaberic's Housard hors Felis Loane's Gorno-Altaïsk = 0,65 %
Portée née le 06/09/2015 par Gaberic's Housard hors Iekaterina des Deux Helpes = 0,43 %
Portée née le 20/09/2015 par Gaberic's Housard hors Giddy de Laf 70559 = 0,21 %
Portée née le 03/12/2015 par Siergiej Golden Syberia hors Felis Loane's Haliway = 1,64 %
Portée née le 31/03/2016 par Siergiej Golden Syberia hors Iadwyga du Royaume Enneigé = 2,23 %
Portée née le 26/07/2016 par Zharkiy Poceluy Iz Tsarstva Zimy hors Felis Loane's Gorno-Altaïsk = 0,65 %
Comme quoi la Chatterie des Deux Helpes pratique une consanguinité peu élevée ; ce qui n'empêche pas qu'il était utile d'expliquer ce qu'est — et surtout ce que n'est pas — la consanguinité !
Pour vous donner une idée, un taux de consanguinité inférieur à 5 % est infinitésimal, un taux de consanguinité entre 5 % et 15 % est raisonnable. Au delà d'un taux de consanguinité de 15 %, on peut considérer que la consanguinité commence à être "serrée"...
8. - Conclusion sur la consanguinité :
Premièrement, si vous avez lu cette page en entier, je vous dis : bravo !
Deuxièmement, si vous avez tout compris, je vous adresse un double bravo !
Troisièmement, si vous avez compris en quoi la consanguinité faite de façon maîtrisée et avisée - en connaissant très bien les origines sur lesquelle on élève - est un outil de sélection et non de la "folie furieuse", je ne peux que vous dire : "chapeau bas" !
La Chatterie des Deux Helpes précise qu'il n'était pas — dans un premier temps — envisagé de produire des portées avec des taux de consanguinité élevés.
Mais la connaissance de la race et l'étude de longue haleine de nos lignées font que les accouplements avec davantage de consanguinité se feront occasionnellement avec le temps en toute connaissance de cause.
Eric Paquin
pour Michèle Pollez-Block |
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